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Que sait-on du développement durable ?

Le développement durable ou encore développement soutenable, robuste, impérissable, pérenne vise à réduire au maximum le prélèvement qui est fait sur les ressources naturelles non-renouvelables. Sa définition la plus répandue est celle qui émane du rapport de la commission mondiale sur l’environnement de 1987 présidée par la norvégienne Gro Harlem Brundtland.

Utilisant pour la première fois l’expression de « sustainable developement » traduit en français par développement durable, il est définit comme «un mode de développement qui répond aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs».

Impulsé par le programme des nations unies pour l’environnement (PNUE), à travers l’organisation d’une conférence sur le développement et l’environnement en 1992 à Rio au Brésil, qui en jettera les bases, il sera consacré 10 ans plus tard en 2002 au sommet de Johannesburg en Afrique du Sud.

Il convient cela dit de rappeler que, ce n’est pas un état statique d’harmonie, mais un processus dans lequel l’exploitation des ressources, l’orientation des changements technologiques et le choix des investissements sont rendus cohérents avec l’avenir comme avec les besoins du présent.

Jacquemot (2017), l’appréhende comme une politique et une stratégie visant à assurer la continuité dans le temps du développement économique et social dans le respect de l’environnement, et sans compromettre les ressources naturelles indispensables à l’activité humaine.

Ce concept intègre à la fois des préoccupations de développement de l’ensemble des sociétés des diverses régions du monde, d’équité sociale, de protection de l’environnement local, régional et global vis-à-vis des générations futures.

Dans son acception la plus large, le développement durable est la conjugaison de cinq préoccupations notamment l’équilibre écologique, le progrès social, la viabilité économique, la diversité culturelle et enfin la démocratie et les enjeux sociaux.

Ainsi, l’articulation de ces cinq domaines est supposée parvenir à la mise en place d’une démarche globale vertueuse autour d’un ensemble de principes déjà énoncés à la conférence de RIO (1992).

In fine, l’émergence à l’échelle mondiale de la question du développement durable, a fait suite aux catastrophes écologiques liées aux activités industrielles d’une part, et d’autre part à la pauvreté dans les pays à faible revenu.

Les Etats, et en première ligne les organismes internationaux, dans leurs politiques économiques et sociales, ont remis en cause les modèles de développement économique basés sur l’industrie épuisant les ressources naturelles de la planète.

Une troisième variable s’est de facto ajoutée au progrès économique et social, à savoir «l’environnement». Face à ce défi, il s’est avéré urgent de tendre vers un modèle de développement pouvant à la fois réduire les inégalités sociales et réduire la pression sur l’environnement.

Le modèle économique recommandé désormais est de concilier croissance économique, protection de l’environnement et bien-être social, qui sont les principaux piliers du développement durable.

Auteur: Aka Vivien